Le jeudi 20 octobre 2011 vous allez élire vos représentants en CAP et en CCP (commissions des non titulaires). Et, pour la première fois, vous allez également élire vos représentants dans les Comités techniques (CT) au niveau ministériel et, selon l’administration, au niveau local et directionnel.
Pourquoi voter CFDT ?
Le jeudi 20 octobre 2011, pour la première fois, tous les agents des ministères, quel que soit leur grade, leur statut de fonctionnaire ou de contractuel, éliront leurs représentants en Comités
techniques et, comme ils l'ont toujours fait, leurs représentants en CAP.
Avec ces élections entrent enfin dans la réalité ce qu'on appelle ''les accords de Bercy'' signés en 2008 par la CFDT, la CGT, la FSU, l'UNSA, Solidaires et la CGC. Ces accords ont introduit de nombreuses nouveautés notamment l'élection des Comités techniques du niveau local jusqu'au niveau ministériel et les
accords majoritaires. Désormais seuls les accords signés par des syndicats représentant une majorité des agents seront considérés comme valides.
Le gouvernent saura‐t‐il saisir cette occasion d'établir un véritable dialogue social et de répondre aux attentes des agents ? Rien n'est moins sûr. Les ministères sont durement touchés par une révision générale des politiques publiques (RGPP) dont la brutalité est bien éloignée du dialogue. Les agents ont été bien peu associés à la définition des réformes. Le dogme purement budgétaire de suppression d'un emploi sur deux à l'occasion des départs en retraite n'a fait que se durcir. Toujours sous la pression budgétaire, le pouvoir d'achat s'est dégradé et l'augmentation du point d'indice a été refusée pour laisser place à une inacceptable rémunération au mérite.
L'exemple du champs du ministère des Finances
La CFDT demande l'arrêt des suppressions d'emplois et une revalorisation des salaires. La CFDT continuera à peser par les mobilisations et les négociations pour infléchir les orientations gouvernementales comme pour défendre les agents. Dans le même temps, les administrations ont connu, souvent au détriment du service public, des restructurations sans fin : création de la DGFiP, refonte des implantations en Douane et à l'Insee, éclatement de la DGCCRF, réorganisations et déménagements en Administration centrale, pour ce qui concerne par exemple le champs du ministère des Finances.
Le résultat de l'ensemble de ces politiques est une grave dégradation des conditions de travail. Ainsi, 16 000 agents de la DGFiP ont répondu au questionnaire de la CFDT que le stress au travail atteignait 54 % d'entre eux. Un niveau équivalent à celui de France Télécom. La situation n'est sans aucun doute pas meilleure dans les autres directions. Pour la CFDT, il faut renverser la tendance à la dégradation des conditions de travail en commençant par l'arrêt des suppressions d'emplois. Mais il faut aussi changer, en profondeur, le management des services pour arrêter la course sans fin aux objectifs chiffrés. Dans les Comités techniques pour porter les revendications collectives ou dans les CAP, pour assurer le respect des droits individuels, les candidats de la CFDT seront porteurs d'un syndicalisme de proposition, d'action et de négociation.
A lire Le jeudi 20 octobre 2011, votez CFDT ! sur le site de la CFDT Finances
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