Le travail dans les fonctions publiques fait encore sens pour environ trois quart des cadres interrogés.
Le sentiment de contribuer à l’intérêt général est nettement corrélé à celui d’être reconnu par les usagers. (Parmi les 54% à estimer que la qualité de leur travail est reconnue par les usagers, ils sont 90% à avoir également le sentiment de contribuer à l’intérêt général. Parmi ceux qui ont le sentiment de contribuer à l’intérêt général, 71,3% estiment que la qualité de leur travail est reconnue par les usagers).
Cette question a suscité des commentaires chez les cadres de la fonction publique d’État (57%) et chez les femmes (65%). La notion d’intérêt général semble perdre de son sens : « J'ai le sentiment de contribuer à une idéologie que je réprouve ». Dans les collectivités territoriales, la pression politique interfère avec l’intérêt général : « j’ai le sentiment très net de contribuer à l'intérêt des élus, dont celui de mon Président »… Plus le nombre de personnes encadrées augmente, plus il est difficile d’être en accord avec son éthique personnelle. (Les experts sont pour 58% en accord avec leur éthique personnelle, ceux qui encadrent moins de 10 personnes le sont pour 62%, entre 50 et 199 ils ne sont plus que 18,5% et pour plus de 200 personnes, ils ne sont plus que 13%).
Commentaires