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mardi 26 janvier 2010

Commentaires

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L’expression dans Le Monde d’hier de M. Stéphane Richard à France Telecom qui interpelle l’adaptation de la forme de gouvernance du groupe aux chantiers qui l’attendent et préconise la séparation des fonctions du président de celle de directeur général, pose encore une fois la question des principes de bonne gouvernance.
Une bonne gouvernance organise à la base la confrontation démocratique avec des parties prenantes aux intérêts divergents. Comment des dirigeants si constitués peuvent -ils arbitrer les intérêts divergentes des parties prenantes si ils partagent tous imbrications les mêmes intérêts ? Quel est l’espace où la confrontation des logiques et d’intérêts différents est pris en compte ? Les nominations croisées illustrent la concentration des pouvoirs au cœur de la gouvernance de grands groupes et l’exemple de M. Proglio qui arrive à cumuler la fonction de PDG de deux sociétés qui plus est concurrentes, montre le paroxysme de l’exercice. Alors l’entreprise devient l’espace le moins démocratique de notre société et l’entrepreneur même génial qui décide seul prendra un jour une mauvaise décision : toute l’histoire du capitalisme est là pour le démontrer.
La distinction des fonctions entre président et directeur général est vertueuse si elle s’accompagne de cet incontournable exercice démocratique dans un espace pluriel.

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« Je souhaite donner un rendez-vous personnel à vous les cadres, les ingénieurs, les chefs de projets et les consultants… Que vous soyez du secteur privé ou public, cadre producteur, expert ou manager, à vous qui vivez au quotidien des dilemmes professionnels, des difficultés d’exercer votre responsabilité, qui aimeraient être mieux reconnus au travail, moins connaître le stress et la pression, je souhaite vous dire régulièrement que vous n’êtes pas seuls. » « A vous qui êtes convaincus que le travail ne peut se résumer à un coût, à des chiffres rassemblés dans des tableaux de bord ou à un banal objet de gestion mais qu’il est avant tout le prolongement d’une qualification, la concrétisation d’un métier, de compétences, un espace de relations humaines qui participe de la création d’une identité professionnelle et sociale, je veux vous dire que votre conviction rejoint la nôtre, que nous avons des choses à nous dire. »
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