Nous pleurons avec nos frères tunisiens, 19 victimes innocentes. Nous affirmons avec eux que rien ne stoppera le mouvement engagé pour la démocratie. Ni la haine, ni la violence, ni la barbarie n’arrêteront ce combat permanent.
Un combat dans lequel sont engagés avec fierté et depuis bien longtemps nos ami(e)s syndicalistes de Tunis, de Gafsa, de Gabès et de partout en Tunisie. Votre combat pacifiste est le nôtre.
Bonjour,
Je suis bien sûr d'accord avec le billet mais j'aurais une petite réticence sur le titre. Oui, Ben Ali avait des côtés dictatoriaux, il n'empêche que la Tunisie de Bourguiba avait des côtés réellement démocratiques.
La constitution était laïque, les femmes tunisiennes étaient les plus libres du monde arabe (elles avaient le droit d'être magistrat, par exemple, ce qui n'est pas le cas dans beaucoup de pays de culture islamique).
Le "coup d'Etat médical" a porté un clan au pouvoir, qui a été chassé par la révolution du jasmin, le droit était resté quand même plus démocratique qu'en Arabie Séoudite ou au Maroc. 'est d'ailleurs probablement pour cela que le jasmin a fleuri plus précocement et mieux qu'ailleurs.
Rédigé par : Marie-Noëlle Auberger | samedi 21 mars 2015 à 14h52