Quel plaisir que d’intervenir et d’écouter les débats du congrès du syndicat CFDT d’Air France ce jeudi 1er octobre à Gassin. Les échanges autour du syndicalisme catégoriel (parfois très corporatiste) et du syndicalisme du professionnel sachant parler métier, profession, fonction, y compris pour les cadres, étaient tout simplement passionnants et tellement d’actualité au sein du Groupe AIR France.
Quand une Direction Générale ne sait plus comment naviguer, piloter et faire preuve d’autorité face à un syndicat ultra-corporatiste (le SNPL, syndicat national de certains pilotes de ligne), représentant quelques centaines d’adhérents dont les revendications menacent la pérennité de l’entreprise et l’emploi des milliers de salariés (que je n’ose même plus appeler leurs collègues en pareille posture), alors que faut-il faire, en pareille circonstance, exiger un droit d’alerte sociétale qui n’existe pas aujourd’hui dans la loi française ?
Ou alors faire intervenir l’armée et tous ses pilotes, quitte à assurer un vol sur deux pour faire plier quelques nantis, aveuglés par leurs avantages catégoriels injustifiés et injustifiables. Pas sûr que les clients et usagers des compagnies ne voient cela d’un mauvais œil, malgré la gêne occasionnée. Le Ministère de tutelle devrait peut-être y réfléchir sérieusement.
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