L’enquête du Figaro – France Inter sur le ressenti des cadres britanniques et allemands sur les perspectives économiques et de croissance de la France, plus optimistes que les cadres français eux-mêmes, est révélatrice de cet état d’esprit qui singularise la France et la crise de confiance qui traverse le pays. Il y a bien sûr une part importante d’irrationnel, de subjectif, dans tout cela. La restauration d’un climat de confiance, de la confiance, exige communication, pédagogie, création des conditions de la confiance. De ce point de vue, la conférence de presse du président du 14 janvier, même avec les imperfections de ce type d’exercice, participait de cette démarche.
Mais que fait le patronat pour inspirer la confiance ? A t’il vraiment joué le jeu des contreparties des aides publiques pour créer des emplois, ces dernières années? Lorsque le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, est interpellé par une journaliste des Echos, sur ce point au moment des vœux présidentiels, il s’indigne et rétorque « Encore faut-il que les carnets de commandes se remplissent ». Bref, il y aura toujours une bonne raison de faire la grève de la création d’emplois et de ne pas jouer le jeu du pacte de responsabilités.
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