Réduire les coûts a un coût, le plus souvent non supporté par celui qui réduit, car externalisé vers un tiers. Quand il s’agit de réduction de la dépense publique, ce tiers s’appelle usager, bénéficiaire, patient... mais aussi agent de la fonction publique… Tel est l’enseignement principal des études rassemblées dans le numéro spécial de la Chronique Internationale de l’Ires, à l’occasion des Entretiens annuels qui se sont tenus au Cese ce jeudi 12 février 2015.
Une externalité négative difficile à évaluer, d’un point de vue quantitatif, mais dont les effets collatéraux sont visibles, perceptibles. Lorsque le seul pilotage comptable, gestionnaire statistique, sert de boussole à la politique de services au public, cela se traduit par un surcoût pour la collectivité et les contribuables avec toutes les inégalités engendrées et leurs coûts associés. Cela est ni bon pour l’intérêt général, ni bon pour les comptes de la nation, ni pour le PIB. Donc, contre-productif. Il faut donc changer de logiciel.
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