Après le temps de la démocratie sociale, celui de la démocratie politique, mais cette fois, ce n’est pas pour transposer un accord national interprofessionnel puisqu’il n’y a pas eu d'accord sur la négociation sur la modernisation du dialogue social.
Peut-on encore parler de partenaires sociaux quand, sur un sujet qui les concerne au premier chef, ils n’arrivent pas à s’entendre et l’on cherche désespérément ce qui relève encore du partenariat ? Le Medef et la CGPME avaient mis la barre trop haute. Sauf à ne pas vouloir d’accord, ils devraient retenir la leçon pour la prochaine fois. Ou alors, il faut assumer le coup d’après, la « reprise en main » par le politique.
Reste un problème de fond. Il a été peu question dans cette négociation de modernisation, au sens de la qualité et de l’efficacité du dialogue social, de son effet de levier sur la performance économique de l’entreprise. Sans doute une grande majorité de patrons est-elle encore loin (très loin même) d’être convaincue de cela. Mais certaines organisations n’en n’ont pas toujours fait non plus la démonstration. Pour éviter un nouvel échec, il faudra faire acte de beaucoup de pédagogie de part et d’autre.
Ce coup d’après est sûrement le plus important.
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