Moderniser le marché du travail, la question n’est pas nouvelle. La CFDT s’y est employée dans différentes négociations. La discussion se focalise trop souvent et trop vite sur la forme juridique du contrat, entre ceux qui ne jurent que par le CDI et les partisans du contrat unique. Mais quand parle-t-on vraiment des formes d’emplois, d’activité et d’organisation du travail ? Les nombreux acteurs réunis lors du deuxième colloque de la Fondation ITG ont débattu de ces questions, en repartant d’expériences, de témoignages de salariés, de syndicalistes, d’employeurs. J’y suis intervenu pour parler des conditions de l’autonomie réelle, en mettant l’accent sur la courbe d’apprentissage et les nécessaires appuis dont les modalités doivent entrer dans le jeu de la négociation collective. Un riche moment d’échanges et d’exploration de nouvelles pistes pour « penser le travail autrement ». L'enjeu n'est-il pas de passer progressivement du traitement social de l’emploi à la gestion économique de l’activité et du travail ? Voilà un beau challenge. Puisse la Fondation y contribuer.
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