Une candidature à la primaire à droite vaut bien un peu de surenchère vis-à-vis de ses concurrents. Mais quand celle-ci devient surréaliste, le risque est grand d’un grand écart entre les promesses du candidat et le futur possible élu, c’est pourtant exactement ce que vient de faire Xavier Bertrand, à propose des retraites, lui si prompt à dénoncer le comportement du président Hollande, non respectueux de ses engagements électoraux. Que dit-il ?
Passer à 65 ans ne suffirait même pas, il veut aller plus loin que Sarkozy et Fillon, estimant que la répartition, est condamnée du fait de la démographie. Il propose donc un système de capitalisation avec un système progressif, de créer un système à points (il existe déjà dans les complémentaires, mais il est vrai que les politiques ignorent souvent tout de la gestion paritaire par les partenaires sociaux, un déni de réalité , et une unification de tous les régimes de fonctionnaires, pour plus de justice. Pas moins que cela !
La surenchère ne mange pas de pain, mais elle nourrit quand même la défiance.
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