« La France doit se réconcilier avec ses entreprises !... » explique Jean-Marc Vittori dans une chronique des Echos du 29 avril, à propos du dossier ALSTOM. Mais quand il est question uniquement d’appétits financiers d’un actionnaire principal BOUYGUES, de besoin de fonds de roulement, de dividendes pour les actionnaires, il est surtout question de société de capital. Et pas d’entreprise de salariés, d’activités, de projet industriel.
Dans ce contexte, ce n’est pas demain la veille que la France et les français vont se réconcilier avec les entreprises réduites à des sociétés financières, cessibles, OPAbles. Il devient urgent de repenser la gouvernance de ces sociétés et de créer un droit des entreprises.
Quid de la pérennité du groupe, indépendant et intégré, quid d’un projet industriel crédible qui s’inscrive dans le développement des activités et la préservation de l’emploi et des compétences du groupe, de ses capacités de recherche/innovation. Quid du devenir de milliers de salariés non consultés pas plus que leurs représentants. Il devient là aussi urgent de repenser la gouvernance et la place des apporteurs de travail aux côtés des apporteurs de capital. Là serait la vraie réconciliation, l’actualité du dossier ALSTOM nous le rappelle avec vigueur !
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