Quoi de commun entre deux articles d’une même page des Echos du jeudi 6 septembre: Barack Obama se pose en défenseur des classes moyennes et Compétitivité, nouveau recul de la France au classement ?
A priori, rien.
A y regarder de plus près, comment ne pas s’interroger sur la relation entre ces classes moyennes, enfermées dans une catégorie, tant convoitée des politiques au moment du scrutin électoral, et le levier essentiel d’une économie compétitive que constitue la population des ingénieurs, des cadres, des chercheurs… L’intérêt du politique ne serait-il pas celui d’une nation et de sa compétitivité, au-delà des campagnes ? Au moment où la France recule de 3 places en un an et sort du top 20 des pays les plus compétitifs, il y a là matière à réflexion pour le pouvoir politique, quelle que soit sa couleur ! Surtout lorsque l’on observe que dans le top 8 figurent 6 pays de l’Union européenne dont 5 de la zone euro.
Comme quoi, la compétitivité n’est pas qu’affaire de mondialisation et de coût du travail, mais bien d’impulsion politique et de responsabilité des acteurs économiques. Des acteurs à mieux considérer... après la campagne.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.