Celui qu’on chante à Noël n’est pas la tempête Joachim de ces deniers jours. Mes voisins bretons devant le pétrolier échoué à Erdeven se remémorent le triste épisode de l’Erika.
L’être humain serait-il donc incapable de tirer les leçons du passé ? Serait-il aveugle au point de ne pas réagir plus volontairement face au danger climatique, à l’issue du sommet de Durban ? Serait-il incapable de tirer les leçons des crises qui se succèdent et de trouver des solutions de régulation de la finance mondiale ?
Il est des moments où l’on rêve d’un grand coup de vent, d’un grand nettoyage, pour repartir sur de nouvelles bases, penser le développement autrement, repenser le vivre ensemble, refaire société pour reprendre la formule de Pierre Rosanvallon. Et si ce coup de vent était en 2012 la somme des souffles de chacun. Vive le vent, vive le vent… et bon moments de fin d’année en famille ou entre amis. A l’an prochain.
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