Par la voix de Maurice Lévy, représentant l’Association française des entreprises privées (Afep), le patronat s’oppose à Xavier Bertrand sur la question des salaires des dirigeants. Rémunérations raisonnables, dit le représentant de l’Afep qui a produit un code de bonne conduite Medef-Afep sur ce thème. Rédiger un code, c’est bien, le faire appliquer, c’est mieux, rétorque le second.
Le match est lancé, la rencontre de ce jour signera t’elle la fin du match ? Rien de moins sûr. C’est bien une question de pouvoir et d’autonomie qui sont au centre des débats. Si le patronat n’arrive pas à faire la police chez lui, le gouvernement gendarme saura sanctionner si besoin y compris par la taxation, précise le ministre. Il n'y a aucune raison qu’un texte de loi décide de cela, il y a une démocratie dans l’entreprise qui fonctionne très bien…avec une Assemblée générale qui décide, argumente l’Afep.
Pour les salaires des dirigeants, la CFDT a déjà arbitré. C’est par la fiscalité que cela doit se traiter. Mais pour la démocratie dans l’entreprise, nous attendons des signes forts d’acceptation des contre-pouvoirs et de responsabilité sociale de la part du patronat...
Ce débat était au cœur de nos négociations salariales : nous demandons plus d'équité au sein de l'entreprise.
Rédigé par : CFDT_Accenture | vendredi 23 septembre 2011 à 10h04