Les cadres des fonctions publiques l’ont dit dans l’enquête de la CFDT Cadres : ils ont porté les réformes, ils y ont cru, ils n’en peuvent plus ! Ils sont écartés des décisions, se sentent méprisés et ne voient pas le sens et l’intérêt des réformes qu’ils doivent appliquer. Ils concluent : « les réformes ont confisqué ce qui faisait la fierté du service public ».
A quelques jours près, le médiateur de la République remet au Président de la République son rapport annuel. Que dit-il ? les réformes et particulièrement la RGPP ont eu pour conséquence une dégradation de la qualité des services publics pour l’usager et des conditions de travail des agents. Le réquisitoire est sévère.
Et pendant ce temps là….le ministre du Budget se réjouit devant le Parlement des réductions d’effectifs dans la Fonction publique grâce à la RGPP et annonce la poursuite des réformes….
Vivons-nous dans le même monde ? L’autisme gagnerait-il nos responsables politiques ?
En tant que parent d'un enfant autiste et membre d'une association, je trouve navrant que la CFDT, censée être à l'écoute de tous,utilise de tels mots. je cite : "Vivons-nous dans le même monde ? L’autisme gagnerait-il nos responsables politiques ? "
bravo. vous faites là d'une belle preuve de....connerie vais-je dire pour rester poli.
Rédigé par : Frederic Fenouil | vendredi 21 octobre 2011 à 22h28
@Frédéric Fenouil: certes la formulation est inopportune et les parents d'enfant autiste ou les professionnels qui travaillent avec ces personnes n'apprécient pas. Comme les bouchers n'aiment pas qu'on parle de boucherie pour un massacre (la profession émet régulièrement des communiqués de presse à cet égard). Comme les sourds pourraient protester quand les syndicalistes parlent d'un patronat "sourd à leurs revendications"... C'est dommage mais c'est dans le langage courant et cela ne signifie pas que ce dirigeant CFDT soit "con" (d'ailleurs, les femmes pourraient protester contre l'utilisation de cet organe pour désigner la bêtise...)
Rédigé par : Marie-Noëlle Auberger | mardi 31 janvier 2012 à 21h59