Je me pose le temps d’une journée pour accompagner mon ami Patrick, décédé à 57 ans. Compagnon de route professionnelle à La Caixa, puis à la Banque Hervet du groupe CIC avant que celui-ci ne soit racheté par HSBC, dont il avait pris pour la région Sud-Ouest la responsabilité de l’Epargne salariale. C’est aussi l’ami personnel que j’accompagne aujourd’hui dans ce dernier voyage à Hautmont à côté de Maubeuge.
Le syndicalisme, ce n’est pas que défilés, protestations, revendications. Ce sont aussi des femmes et des hommes, bénévoles, donnant une partie de leur temps, de leur énergie, pour participer à nos activités, après une journée de travail bien remplie, ou même au prix d’un jour de RTT. Simplement par envie, par attachement à nos valeurs de solidarité, de justice sociale, de responsabilité.
Patrick était de ceux-là. A côté de son fort engagement professionnel dans le domaine de l’épargne salariale dans un groupe bancaire international, il n’a pas compté son temps et ménagé ses efforts pour nous donner un coup de main sur différents dossiers, pour affiner notre stratégie de services aux adhérents, par exemple ou pour nous représenter dans un comité paritaire dans sa région. Patrick était aussi un ami personnel de longue date, parti trop tôt à 57 ans, le 5 mars dernier. Tu nous manques déjà ! Au revoir l’ami !
oui...le syndicalisme, ce n'est pas revendiquer tout et tout le temps comme le laisse souvent penser la rumeur médiatique, c'est vivre au quotidien avec les collègues les bons moments, les difficultés et s'épauler mutuellement. C'est juste de la solidarité même au moment de départ définitf!
Rédigé par : Boutrand Monique | jeudi 11 mars 2010 à 17h22
Oui, c'est cela aussi le syndicalisme : du lien et de la solidarité.
Et j'apprécie, Jean-Paul, que par ton blog tu donnes la place aussi à cela.
Rédigé par : Mylène | jeudi 11 mars 2010 à 18h17
Il est important de dire, comme le fait Jean-Paul Bouchet, que le syndicalisme n'est pas seulement affaire de permanents, mais surtout de personnes qui sont à leur poste de travail et militent sur leur temps libre, au contact direct de leurs collègues de travail.
Heureusement qu'il y a les heures de délégation qui permettent aux élus et aux délégués syndicaux de mener de front leurs deux activités, professionnelle et syndicale!
Et il faut sans (nul) doute des permanents mais le plus possible au contact du terrain.
Comme lui-même essaie de le faire, d'après ce que j'ai cru comprendre ;-))
Rédigé par : Marie-Noëlle Auberger | vendredi 12 mars 2010 à 14h30