Son souhait rejoint le nôtre, celui de notre réseau international Iresca (Initiative pour la responsabilité sociale des cadres) et de nos partenaires représentant les employeurs, les ONG, le monde académique. Mais faire évoluer les cursus prend du temps au gré du renouvellement des contrats, liant l’Etat et l’université. Et les résistances au changement sont nombreuses.
La formation initiale des futurs chefs de projets, managers, décideurs est plus que jamais questionnée par les défis sociaux, environnementaux et sociétaux. De nombreuses écoles ont déjà engagé une démarche visant à mieux prendre en compte le développement durable, la responsabilité globale des acteurs dans leur programme de formation. Mais cela reste encore très insuffisant. L’urgence de certains défis impose une plus forte réactivité, une plus forte mobilisation de toutes les parties prenantes et un déploiement à grande échelle.
C’est bien notre modèle de croissance, de développement qui doit être repensé ; cela interroge les systèmes de gestion, de pilotage et de gouvernance des entreprises (et administrations,). Ainsi que les modèles de management et les processus de prise de décision. Bien au-delà donc des questions d’éthique personnelle, d’éthique des affaires, de déontologie et de responsabilité professionnelle progressivement intégrées dans les cursus de formation initiale et continue.
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