La loi responsabilisant les donneurs d’ordre sur le comportement avec leurs sous-traitants a été examinée le 30 mars à l’Assemblée nationale. Un devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneurs d’ordre de plus de 5000 salariés à l’égard de leurs filiales, sous-traitants et fournisseurs. Pour rendre effectif le principe de « due diligence » largement inspiré des principes directeurs de l’OCDE, et éviter des catastrophes comme le Rana Plaza au Bengladesh.
Mais un devoir de vigilance peut-il être efficace sans reconnaissance d’un droit d’alerte de celles et ceux qui au quotidien partout dans le monde sont témoins des dépassements de lignes jaunes, de pratiques de corruption, d’externalisations des risques de toutes natures. Un droit, voire un devoir d’alerte, avec la protection associée pour ceux qui osent dire, parler, révéler. Une protection internationale des lanceurs d’alerte que nous appelons de nos vœux depuis de nombreuses années avec le syndicalisme international et UNI GLOBAL UNION et EUROCADRES.
Ce que j’aurais l’occasion de réaffirmer ce 2 avril lors du colloque de Transparency International à Paris, consacré à la création en France d’une Maison des lanceurs d’alerte. Le chemin sera encore long, mais ce sont là des étapes importantes et significatives. Persévérons !
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