Entre travail prescrit et travail réel, entre promesses électorales et résultats concrets, entre discours politiques et réalités citoyennes, entre perception des décideurs et ressenti de ceux qui mettent en œuvre, le « grand écart » n’a peut-être jamais été d’autant d’actualités. Alors se pose une vraie question, pourquoi ? Pourquoi tant d’écarts, pourquoi un si grand écart ? Si la réponse était connue, triviale, la question ne se poserait plus avec autant d’acuité. Il n’est pas inutile pour autant de formuler quelques analyses causales relevant du bon sens : volonté de prendre le pouvoir ou de le garder à tout prix, absence ou déficit d’écoute, de concertation, de négociation, dominance permanente du « top-down » au détriment du bottom-up, « prescriptocratie » exacerbée et très colbertiste, ou tout simplement « absence de vécu », faute de diversité de parcours, d’apprentissages, de frottement à des confrontations organisées, d’immersion dans des réalités pour lesquelles les décideurs décident.
Au final, ne peut-on expliquer ce « grand écart » par un grand déficit de proximité ? A méditer !
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