La CFDT a décidé de signer l’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle. Le développement des compétences et des qualifications, voilà bien un enjeu capital pour la compétitivité des entreprises mais aussi pour l’autonomie professionnelle des personnes au travail, une autonomie qui en conditionne souvent d’autres.
Si le premier capital de l’entreprise est bien son capital humain, les talents et savoir-faire de ses salariés, alors ce capital est bien en jeu dans le dialogue social à venir sur la mise en œuvre de cet accord, dont un point clé de la réussite, sera l’émergence du besoin, point d’entrée et condition préalable de la responsabilisation du salarié. L’entretien professionnel tel que prévu dans l’accord devient alors un maillon essentiel du dispositif.
L’entretien d’évaluation a trop souvent été perçu comme un rendez-vous manqué par les salariés. L’entretien professionnel ne doit pas être un nouveau rendez-vous manqué. Cela suppose que le syndicalisme ne manque pas son rendez-vous avec ceux qui conduisent ces entretiens professionnels, les cadres et managers de proximité. Un enjeu capital du capital en jeu.
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