Quelle surprise pour ces nombreux salariés d’IKEA dont des militants CFDT, de découvrir le flicage réalisé à leur insu, au détriment de toutes les règles de droit et de jurisprudence : transparence, loyauté, proportionnalité.
Cybersurvaillance, surveillance des déplacements, des appartenances syndicales, enregistrement de données personnelles dans des fichiers, sans la moindre consultation, ces pratiques ne sont malheureusement pas isolées. Certains grands groupes connaissent parfaitement les pratiques de black-listes de salariés peu désirables, suspects de fréquenter une organisation syndicale non désirée.
Un droit d’alerte reconnu pour les salariés et leurs représentants et une protection des lanceurs d’alerte là où n’existent pas de dispositifs collectifs d’alerte, ces revendications que nous avons portées dans le syndicalisme international sont plus que jamais d’actualité. Ce qui vient de se passer chez IKEA nous le rappelle sévèrement.
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