Le calme du bureau est propice au travail en continu pendant près de deux heures en ce joli matin de printemps. Il est déjà 9 heures et temps de me rendre au premier rendez-vous de la journée du côté de Bastille, avant d’enchaîner sur une audition de la CFDT Cadres dans un groupe de travail pluridisciplinaire consacré au management et celui de proximité en particulier. Plateau repas dans la foulée et à peine le temps de partager celui-ci jusqu’à la fin qu’il est l’heure de me rendre au Ministère des Affaires étrangères où nous attend l’ambassadeur des Droits de l’homme en charge des questions d’éthique et de responsabilité pour parler de responsabilité des cadres, d’alerte professionnelle et des travaux syndicaux d’EUROCADRES et d’ UNI Global Union. Une heure et demie d’échanges à bâtons rompus et engagement de se revoir avant l’été pour prolonger ceux-ci.
Puis direction Chemin vert pour une intervention au Conseil de l’Etudiant pour parler insertion professionnelle des jeunes diplômés, accueil de stagiaires dans les entreprises et droits des jeunes qui font leurs « premiers pas dans l’entreprise » (le thème de notre prochain comité national CFDT Cadres). Il est vrai que la question est urgemment d’actualité. Trois heures de débats très riches en présence des représentants de la Ville de Paris en charge de la vie étudiante, des représentants de toutes les organisations syndicales étudiantes et diverses associations en milieu universitaire. Une occasion pour moi de rappeler l’existence des services de l’ Apec et du rôle joué par les organisations syndicales pour faire vivre une solidarité inter-générationnelle entre cadres en activités et entreprises cotisantes pour permettre l’accès gratuit aux jeunes diplômés de ces services d’information et d’aide à l’insertion professionnelle. Un rappel jamais inutile tant cela est méconnu ou inconnu des jeunes étudiants.
A l'heure où le syndicalisme est questionné sur son implication dans l'espace public, je souhaite montrer que la diversité de ses interventions nourrit l'intérêt collectif. Voilà ce qui fait courir l'acteur syndical.
A la lecture de cet harassant marathon, on peut au moins conclure que la CFDT est experte dans l'art de se trouver du travail à elle-même.
C'est bien, des efforts mais pourrait mieux faire. Admis au prochain colloque organisé par les chômeurs en fin de droits, les veuves & veufs de suicidés au travail : "Souffrance et abnégation dans l'action syndicale".
Rédigé par : Louise | vendredi 16 avril 2010 à 16h15